31 October 2019 to 2 November 2019
Hôtel de l'Amitié
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Fréquence et impact des anticorps antiphospholipides au cours des connectivites

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Bamako
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Speaker

Dr saer diadie (Dermatologie CHU Aristide Le Dantec, Dakar)

Description

Fréquence et impact des anticorps antiphospholipides au cours des connectivites
Diadie S, Rtimi H, , Sall F1 , Diop Khadim, Ndour K, Diatta B.A, Ndiaye, Diallo M2, Touré AO1.
1- Service Hématologie HALD
2- Service de Dermatologie HALD

INTRODUCTION : Les connectivites constituent une cause fréquente du syndrome des anticorps antiphospholipides (SAPL). Cependant les antiphospholipides peuvent être retrouvés au cours de ces pathologies sans traduction clinique. Leur prévalence dans la population générale caucasienne est faible mais peut atteindre 55% au cours du lupus et 57,5% au cours de la sclérodermie systémique où ils seraient fortement impliqués dans la survenue de l’hypertension artérielle pulmonaire. En Afrique noire, peu d’études ont été faites sur ce sujet dont la principale limite était la faible taille de l’échantillon.
OBJECTIFS : Déterminer la fréquence des APL et leurs morbidités au cours des connectivites au sein d’une population subsaharienne.
PATIENTS ET METHODES : Il s’agissait d’une étude descriptive, analytique et multicentrique avec recrutement prospectif au niveau des services de Dermatologie, de Médecine interne de l’HALD et du service de Dermatologie de l’IHS. Etaient inclus tous les patients présentant une connectivite et ayant donné leur consentement de participer à l’étude. Le prélèvement à la recherche d’APL était effectué au Laboratoire d’Hématologie du CHU Aristide Le Dantec. Un contrôle à 12 semaines était réalisé chez tout patient ayant présenté une positivité d’un ou de plusieurs anticorps. Les données sociodémographiques, cliniques et paracliniques ont été collectées. L’analyse statistique a été réalisée avec le logiciel Epi-info 7.2
RESULTATS :
Nous avons colligé 60 cas de connectivites dont 54 femmes (sexe ratio=0,11). L’âge moyen était de 41,15 ans. La fréquence des APL était de 60% (n=36) alors que leur persistance notée à 33,3% (n=10). Le lupus anticoagulant était positif chez 35 patients soit 58,3% et l’ACL chez 2 patients soit 3,3%. Aucun cas de positivité de l’Ac B2GP1 n’a été trouvé. Cinq cas de SAPL étaient identifiés soit 8,4% de l’échantillon. Une persistance des APL était notée chez 5 patients ne répondant pas aux critères cliniques diagnostiques de SAPL (Sydney). Les accidents obstétricaux prédominaient avec un lien statistique significatif p=0,04. Les ulcérations cutanées, digitales n’ont pas été corrélées de façon significative avec les APL (p=0,34 ; p=0,17). Les céphalées étaient associées dans 78 % aux APL sans lien statistique. Il en était de même pour le phénomène de Raynaud, l’HTAP et la fibrose pulmonaire.
CONCLUSION : Les APL sont fréquemment positifs au cours des connectivites mais ils y sont souvent transitoires. Le LA est l’Ac le plus fréquent et la maladie lupique constitue la principale cause.

Mots-clés : maladie de système, anticorps antiphospholipides, Syndrome des anticorps antiphospholipides.

Primary author

Dr saer diadie (Dermatologie CHU Aristide Le Dantec, Dakar)

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