3ème Congrès de la Société de Dermatologie d’Afrique Francophone

UTC
Hôtel de l'Amitié

Hôtel de l'Amitié

Bamako
Description

Thème : Dermatologie Tropicale à l’ère du 21ème Siècle ou de la Mondialisation

31 Octobre -  02 Novembre 2019

Hôtel de l'Amitié, Bamako

   

Contexte et justification

En Afrique, les maladies de peau constituent un problème de santé mal perçu par les décideurs. Les affections dermatologiques constituent, au Mali, la quatrième cause de demande de soins dans les centres de santé de premier recours. De nos indépendances à nos jours, des progrès remarquables ont été faits pour équiper les centres de santé et améliorer le niveau de compétence des agents de santé. Cependant, dans la plupart de nos pays, le ratio dermatologue/ population est encore loin de nos attentes : moins d’un 1 dermatologue pour 500 000 habitants. L’importance et la fréquence des maladies cutanées contrastent avec le faible nombre des dermatologues en Afrique. C’est dans cette perspective que les dermatologues d’Afrique Francophone  ont mis en place la Société de Dermatologue d’Afrique Francophone (SODAF en 2006). La mise en place de cette société a permis de créer un cadre  formel d’échange de discussions pour les problèmes cadre formel pour discuter des problèmes d’intérêts communs comme la formation, l’enseignement, et la recherche portant sur les problèmes prioritaires de santé  de leurs pays. 

Les principaux objectifs de la SODAF sont : 

  • Regrouper tous les médecins s’intéressant aux problèmes dermatologiques et des IST/VIH/SIDA
  • Recueillir, échanger et diffuser des informations concernant l’exercice, la recherche et l’enseignement de la dermato-vénérologie
  • Promouvoir la formation initiale des dermatologues en Afrique
  • Assurer la formation continue des médecins et des paramédicaux pour la prise en charge des maladies dermatologiques et des IST/VIH/SIDA
  • Initier des activités de recherche multicentrique sur les principales affections dermatologiques préoccupantes en Afrique.

Après la Guinée en octobre 2013, le Togo en avril 2017, le Mali a été désigné pour organiser le troisième congrès. Ainsi, la Société Malienne de Dermatologie Vénéréologie sera chargée d’organiser ce congrès dont le thème central sera la Dermatologie Tropicale à l’ère du 21ème siècle ou de la Mondialisation. 

Sous thèmes

  • Génodermatoses
  • E-dermatologie et problématique de l’accès aux soins dermatologiques en Afrique
  • Dermatoses endémiques tropicales
  • Dermatoses immuno-allergiques  

Frais d’inscription

  • Dermatologue membre SODAF 75 000 CFA
  • Dermatologue Non Membre de la SODAF  100 000 CFA
  • DES 50 000 CFA
  • Médecin généraliste 50 000 CFA
  • Internes et Paramédicaux 20 000 CFA

Présidents du Congrès 

  • Pr Somita KEITA (Bamako, Mali)
  • Pr Adama TRAORE (Ouagadougou, Burkina Faso)

Présidents Comité scientifique

  • Pr Ousmane FAYE (Bamako, Mali)
  •  Pr Palokinam V PITCHÉ (Lomé, Togo)

Présidents Comité d’organisation

  • Pr Ousmane FAYE  (Bamako, Mali) 
  • Pr Mame Thierno DIENG (Dakar, Sénégal)

Comité international

  • Pr Adama TRAORE
  • Pr Mame Thierno DIENG, Dakar
  • Pr Mohamed CISSE
  • Pr Joseph E ELIDJÉ
  • Pr Jean REVUZ
  • Pr Alain TAIEB
  • Pr Ludovic MARTIN
  • Dr Florence Poli

Secrétariat du Congrès

  • Dr Adama DICKO : adadicko66@yahoo.fr Tél : +223 75.36.87.03
  • Dr Lamissa CISSÉ : lamissa05@gmail.com Tél : +223 66.95.69.44
  • Mme DIOP Mariam Diallo

Soumission des résumés

Toutes les communications doivent être soumises en ligne, sur cette plateforme. Pour proposer une communication : 


 

    • 07:30 08:30
      Accueil : inscription et installation des participants
    • 08:30 10:00
      Conférences: Keynotes speaker
    • 10:00 10:30
      PAUSE CAFE 30m
    • 10:30 11:25
      Dermatoses endémiques tropicales: SS1. Mycobactérioses 1 Salle 1

      Salle 1

      • 10:30
        Aspects Epidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif de la lèpre chez l’enfant dans le centre antilèpreux de Macompo (Dubreka-Guinée). 7m

        Aspects Epidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif de la lèpre chez l’enfant dans le centre antilèpreux de Macompo (Dubreka-Guinée).
        KEITA M, CAMARA TM, SOUMAH MM, TOUNKARA TM, DIANE BF, BALDE H, CISSE M.
        Service de Dermatologie-Vénéréologie, CHU de Conakry, Université Gamal Abdel Nasser de Conakry.
        Introduction : L’objectif de cette étude était de décrire les profils épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif de la lèpre chez l’enfant ayant un âge ≤ 17ans dans le centre anti lépreux de Macompo dans le district sanitaire de Dubréka.
        Matériel et Méthodes. Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive d’une durée de 6ans portant sur les dossiers des patients suivis pour prise en charge de lèpre. Ont été inclus, les patient ayant un âge ≤ 17ans porteurs de diagnostic de lèpre quel que soit le sexe et la provenance et ayant bénéficié ou non de la chimiothérapie antilépreuse.
        Résultats. Nous avons colligé 39(34,21%) cas de lèpre sur un total de 144 recensés. La tranche d’âge de 12 - 16ans (79,49%) était la plus touchée. Nous avons noté une prépondérance masculine (51,28%) avec un sexe ratio de 1,05. Les enfants non scolarisés (53,85%) étaient les plus atteints et la majorité vivait dans la commune urbaine (71,79%). Le délai de consultation variait entre 6 et 10 mois (61,54%). Aucun enfant n’avait l’antécédent de lèpre. Cliniquement les lésions étaient présentes sous forme de macules (100%) de plaques (56,41%) et d’infiltrations (23,08%). La réaction lépreuse de type 2(61,54%) était la plus fréquente avec 15,38% d’invalidité de degré 1. Les signes neurologiques étaient dominés par la névrite (17,95%) et l’hypertrophie nerveuse (5,13%). La lèpre multibacillaire (61,54%) était la plus observée. Le taux de couverture par chimiothérapie était de 100% avec 98,87% de guérison.
        Conclusion. La proportion élevée d’enfants atteints de lèpre et la prédominance des formes multibacillaires constituent des facteurs de propagation de la maladie.
        Mots clés : Lèpre, Enfant, Dubréka

        Speaker: Prof. Moussa Keita (Dermatologie-MST, CHU de Conakry, Université Gamal Abdel Nasser de Conakry)
      • 10:37
        Lèpre lépromateuse sans un contage direct: un cas à Parakou (Bénin) 7m

        Lèpre lépromateuse sans un contage direct: un cas à Parakou (Bénin)
        1Koudoukpo C, 2Dégboé B, 2Akpadjan F, 1Agbéssi N, 1Amétépé H, 2Adégbidi H, 2Atadokpèdé F, 2do Ango Padonou F
        1Service de Dermatologie-Vénérologie, CHU-Parakou, Université de Parakou, BP 123 Parakou, Bénin.
        2Service de Dermatologie-Vénérologie CNHU-HKM, Université d'Abomey Calavi, 01 BP 188 Cotonou, Bénin
        Auteur correspondant : Koudoukpo Christiane chkoudoukpo@yahoo.fr
        Résumé
        Introduction: La lèpre est une maladie ancienne due au Mycobacterium leprae (ML) ou Bacille de Hansen (BH). Nous rapportons un cas de lèpre lépromateuse sans aucune souche de contamination au CHU de Parakou (Bénin).
        Observation: Un homme de 55 ans, éleveur de volailles et de porcs, a été vu en consultation dermatologique pour une éruption de lésions maculo-papuleuses asymptomatiques évoluant depuis 6 mois. Les lésions avaient débuté au visage avec une extension au cou. Il n’a signalé aucune notion de contact direct avec un sujet lépreux. L’enquête épidémiologique du centre de traitement anti lèpre de Parakou n’a identifié aucune souche de contamination. Il avait procédé par automédication à une phytothérapie locale et par voie orale, sans succès. L’examen clinique à son admission a révélé un bon état général, un faciès léonin, une infiltration des lésions papulonodulaires de l’oreille droite et de la face latérale droite du cou ainsi qu’une hypertrophie sensible des nerfs radial, médian, ulnaire et fibulaire commun. La bactériologie au niveau du mucus nasal et du suc dermique lésionnel a objectivé de nombreux BH. Le diagnostic de la lèpre lépromateuse a été posé et il a été mis en 12 mois sous une polychimiothérapie faite de Rifampicine 600mg + Clofazimine 300mg + Dapsone 100 mg au 1er jour, et du 2e au 28e jour de Dapsone 100 mg + Clofazimine 50 mg. L’évolution a été nettement favorable au bout de 8 mois de traitement avec une régression des lésions du visage et de l’infiltration.
        Conclusion: Les investigations sur les différents facteurs de risque de la maladie chez ce patient méritent d’être poursuivies.
        Mots-clés: Lèpre lépromateuse, facteur de risque, contamination, Bénin.

        Speaker: Dr C Koudougpo (Université Benin)
      • 10:44
        Résultats de l’évaluation intégrée de la situation de la lèpre, de l’ulcère de Buruli et du pian autour des périmètres irrigués de Bagré et Kompienga au Burkina Faso 7m

        Introduction : Au moment où l’OMS recommande qu’à l’échéance 2020, la lèpre soit éliminée en tant que problème de santé publique, le pian éradiqué et l’ulcère de Buruli contrôlé, une prospection conjointe a été organisée dans les districts sanitaires frontaliers avec la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Bénin et dans les deux plus grands périmètres hydroagricoles de Bagré et Kompienga. Notre but était de déterminer l’ampleur actuelle de l’ulcère de Buruli, la lèpre et le pian autour des périmètres irrigués. Méthodes : Notre travail a été réalisé dans quatre écoles et quatre villages durant la période allant du 10 au 18 Avril 2018. Il s’est agi d’une étude descriptive transversale à passage unique selon un échantillonnage basé sur la proximité avec les barrages. Résultats : Au total, 1482 personnes ont été concernées. Parmi elles, 27,86%(413 cas) présentaient des dermatoses dont 6,77%(28 cas) de suspicions de pian, 1,7%(07 personnes) de cas suspects d’UB; 0,24% (01 cas) de lèpre multi bacillaire et 91,28% (377 cas) d’autres dermatoses dominées par les dermatoses fongiques (teignes, pityriasis versicolores…). Discussion: Malgré l’élimination de la lèpre en tant que problème de santé publique au Burkina Faso, la présence de cas pédiatrique parmi les nouveaux cas corrobore la persistance de la transmission active de la maladie. Les cas suspects de pian et d’ UB ont tous été testés négatifs mais la proximité de notre zone de prospection avec le Bénin n’exclurait pas la présence de Mycobactérium Ulcérance. Conclusion : Une enquête d’envergure dans tous les autres périmètres irrigués montrerait une situation réelle sur ces maladies.
        Mots-Clés : Prospection, Pian, Ulcère de Buruli, Lèpre, Périmètres hydro agricoles, Burkina Faso

        Speaker: Dr SERAPHINE ZEBA/LOMPO (Service de Dermatologie Hôpital de District de Boulmiougou)
      • 10:51
        Lèpre lépromateuse sur grossesse : chez une femme de 26 ans 7m

        Introduction :
        La lèpre est une maladie infectieuse chronique, contagieuse qui affecte la peau et les nerfs périphériques, due au mycobacterium leprae.
        Nous rapportons un cas de lèpre lépromateuse sur grossesse.
        Observation :
        Madame AK 26 ans, multipare, résident a Bamako à consulté dans le service de dermatologie le 30/09/2019 pour des boutons prurigineuses du visage depuis 1 ans.
        A l’examen de la peau glabre on note des nodules infiltrés du visage, du dos et des pavillons de l’oreille, associées a un œdème des membres inferieurs et supérieurs.
        Muqueuses et phanères étaient sans particularité
        L’examen ORL retrouve une congestion des cornes nasales et une voie nasonnée.
        Neurologique : hypertrophie des nerfs radial et ulnaire, le test neurologique au niveau palmoplantaire est normal ce jour.
        La bascilloscopie est revenue a 4 ++
        Discussion :
        La lèpre peut être exacerbée pendant la grossesse et sans traitement.
        Il peut endommager de façon permanente la peau, les nerfs et les membres.
        Il est important de traiter la lèpre pendant la grossesse et notre patiente a reçu la poly chimiothérapie selon la recommandation de l’OMS (Rifampicine, Clofazimine et Dapsone).
        La clofazimine, un autre médicament anti lèpre, peut traverser le placenta et
        Causer une décoloration de la peau chez le fœtus.
        Conclusion :
        La lèpre n’est pas rare pendant la grossesse. Les lésions nodulaires chez la femme enceinte pensé à la lèpre.
        Mots clés : Lèpre, Grossesse, Poly chimiothérapie.

        Speaker: abdoulaye kanoute (CNAM)
      • 10:58
        EPIDEMIOLOGIE DES NOUVEAUX CAS DE LEPRE A L’INSTITUT RAOUL FOLLEREAU DE COTE D' IVOIRE (ADZOPE) DE 2014 A 2018 7m

        Résume
        Objectif : Décrire les aspects épidémiologie des nouveaux cas de lèpre observés à l’IRFCI de 2014 à 2018. Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les nouveaux cas de lèpre confirmés par biopsie et / ou à l’examen bactériologique de Janvier 2014 à Décembre 2018 L’analyse des données telles que le sexe, l’âge et le degré d’invalidité ainsi que l’index bactériologique a été effectuée à l’IRFCI. Résultats : 217 nouveaux cas de lèpre ont été diagnostiqués à l’Institut Raoul Follereau de Côte d’Ivoire (IRFCI). Le taux de détection moyen était de 0,84 pendant la période de l’étude. La sex-ratio était de 1,03 avec 49,3% de sexe féminin et 50,7% de sexe masculin. Le taux des nouveaux cas de lèpre pédiatrique était de 13,4% contre 86,6% pour ceux de plus de 15 ans. Les formes paucibacillaires (PB) étaient de 33,6% contre 66,4% de formes multibacillaires (MB). Sur les 217 nouveaux cas de lèpre, 42% présentaient une infirmité dont 2,8% de degré 1 (ID1) et 39,2% de degré 2 (ID2). Les formes PB concernaient 58,9% des femmes, 90,4% des sujets de plus de 15 ans et présentaient 37% d’ID2. Les formes MB concernaient55,5% des hommes, 84,7% des sujets de plus de 15 ans et 40,3% présentaient des ID2. Conclusion : La présence importante des formes multibacillaires et la détection des cas de lèpre pédiatrique indiquent une dissémination continue de la maladie. Les présents résultats imposent une intensification de la lutte antilépreuse en Côte d’Ivoire avec la mise en place d’un dispositif de surveillance, de veille et d’alerte.
        Mots Clés : lèpre, multibacillaire, paucibacillaire, IRFCI
        Conflits d’intérêts : aucun

        Speaker: Dr Almamy Diabaté (Université Alassane Ouattara de Bouaké )
      • 11:05
        Intérêt de la PCR quantitative pour le diagnostic de la lèpre. Etude en milieu rural au Bénin. 7m

        Intérêt de la PCR quantitative pour le diagnostic de la lèpre.
        Etude en milieu rural au Bénin.

        Nina Sigg* (1), Estelle Marion (2), Ronald Gnimavo (3), Roch Christian Johnson (4), Ludovic Martin (1), Akimath Habib (3)
        (1) Dermatologie, CHU Angers
        (2) Equipe 6, CRCINA, Inserm 1232, Université d’Angers, Angers, France
        (3) Centre de Diagnostic et de Traitement de la Lèpre et de l’Ulcère de Buruli, Fondation Raoul Follereau, Pobé,
        (4) CIFRED - Université d'Abomey-Calavi, Fondation Raoul Follereau, Abomey-Calavi, Bénin

        Introduction: Selon les dernières recommandations de l'OMS, le diagnostic de la lèpre repose sur la présence d'un des trois signes cardinaux: Hypoesthésie sur une plaque cutanée hypochromique ou érythémateuse ; Epaississement d'un nerf périphérique avec troubles sensitifs ou moteurs du territoire ; Présence de Bacilles Acido-Alcoolo Résistants au frottis cutané.
La réponse bacilloscopique est corrélée à l’immunité du sujet. Sa négativité dans les formes tuberculoïdes et borderline peut entrainer un doute diagnostique.
La PCR semble être l’examen biologique le plus sensible et le plus spécifique mais reste peu répandue.
Le Centre de Diagnostic et de Traitement de la Lèpre et de l’Ulcère de Buruli (CDTLUB) de Pobè, situé dans une zone rurale et endémique au Bénin, est le premier centre d’Afrique de l’Ouest à bénéficier d’un laboratoire d’analyses moléculaires, subventionné par la Fondation Raoul Follereau, qui permet depuis 2017 la détection de l’ADN de M.leprae par PCR.
Notre étude évalue la performance de la PCR quantitative au CDTLUB dans le diagnostic de la lèpre.


        Matériel et Méthodes: Tout patient suspect de lèpre était inclus dans notre étude. Lors de l’examen initial étaient réalisés un frottis sur un ou plusieurs sites (bordure d’une tâche, lobe des oreilles) et un écouvillon nasal. Sur chaque matériel prélevé était réalisé une bacilloscopie et une PCR quantitative ciblant l'ADN de M.leprae.


        Résultats: 27 patients étaient inclus: 19 étaient prélevés sur le lobe des oreilles, 7 sur le lobe de l’oreille et en périphérie d’une tâche, et 1 patient sur les 3 sites.
Le sex ratio était de 2,3 (M/F), l'âge moyen de 38,8 ans {8-65 ans}, la forme MB était la plus fréquente (89%).
La clinique permettait d'affirmer le diagnostic de lèpre dans 85% des cas, la bacilloscopie dans 42% des cas, et la PCR dans 70% des cas. Seule la combinaison de la clinique avec la PCR permettait d'étiqueter la totalité des cas de lèpre.


        Discussion: 23 des 27 patients de l’étude remplissaient les critères diagnostiques de l’OMS.
4 patients présentaient des formes cliniques douteuses avec bacilloscopie négative et le diagnostic était affirmé par la PCR.
La sensibilité de la PCR au CDTLUB était de 75% dans les formes MB. Ce résultat était comparable à celui de S.Tatipally et coll. qui retrouvaient une sensibilité de 77% dans les formes MB. Notre échantillon de formes PB était trop faible pour conclure.
Malgré un effectif faible, nos résultats montrent que la recherche d’ADN du bacille sur frottis cutané est une méthode de prélèvement adéquate en vue d’un diagnostic moléculaire et le frottis cutané est une méthode peu invasive, facile à réaliser lors des campagnes de dépistage sur le terrain.


        Conclusion: Nous confirmons l’intérêt de la PCR quantitative dans le diagnostic de la lèpre. La disponibilité de cet outil à Pobé permettra un meilleur diagnostic de la lèpre sur le plan national mais également de la sous-région d’Afrique de l’Ouest.

        Speaker: Dr Nina SIGG (Dermatologie Chu Angers)
      • 11:12
        Localisation atypique d’un cas de lèpre à Lomé (Togo) 7m

        Introduction : la lèpre n’est plus un problème prioritaire de santé publique. Toutefois, la prédominance de la forme multibacillaire (MB) peut faire craindre le risque de recrudescence de la maladie. Nous rapportons un cas de lèpre MB avec une localisation atypique.
        Observation : Il s’agit d’une femme de 50 ans, revendeuse, résidant à Lomé qui a consulté en mars 2016 pour une rougeur du visage évoluant depuis 2 mois sans douleur, ni prurit. A l’examen, on notait un placard unique, érythémato-squameux de l’hémiface droit avec une bordure infiltrée et un bourrelet périphérique. Il n’y avait pas d’infiltration du pavillon de l’oreille droite. Il y avait une chaleur cutanée modérée par rapport à l’hémiface gauche qui était sans aucune lésion. L’examen des ongles, des cheveux, des paumes et plantes était normal. On notait une absence d’hypertrophie des nerfs périphériques (plexus cervical superficiel, cubital, médiane). Le visage n’était pas figé. Les examens complémentaires notaient un hémogramme normal et une sérologie VIH négative. L’histologie réalisée sur un fragment biopsique a conclu à une lèpre tuberculoïde. La patiente a d’abord été mise sous protocole de polychimiothérapie de l’OMS pendant 6 mois. Mais un mois après l’arrêt de ce traitement, les lésions ont repris. Elle a été remise sous un protocole de lèpre MB pour une durée d’un an. Elle a été revue 4 mois après l’arrêt du traitement, sans récidive.
        Conclusion : Il importe de ne pas méconnaitre une lèpre devant un érythème atypique du visage même en l’absence d’autres signes évocateurs et de réaliser une biopsie au moindre doute.
        Mots-clés : lèpre, visage, localisation, hôpital, Lomé (Togo)

        Speaker: Dr ABLA SEFAKO AKAKPO ((1) Service de dermatologie et IST, CHU Sylvanus Olympio, Université de Lomé (Togo))
    • 10:30 11:25
      Dermatoses endémiques tropicales: SS3 : Dermatoses endémiques Tropicales 2 Salle 2

      Salle 2

      • 10:30
        Etude des dermatoses infectieuses chez les enfants de 0 à 15 ans au service de dermatologie de Bamako de Décembre de 2015 à Mai 2016 7m

        Introduction : les maladies de peau constituent un problème majeur de santé publique dans tous les pays en développement, parmi lesquelles les dermatoses infectieuses occupent une place importante en consultation dermatologique.
        Ces infections cutanées sont fréquentes surtout chez l’enfant et, englobent des infections bactériennes, parasitaires, mycosiques et virales.
        Le but de ce travail était d’étudier les dermatoses infectieuses observées chez les enfants au service de dermatologie de Bamako.

        Patients et Méthode : il s’agissait d’une étude transversale descriptive qui a lieu au service de Dermatologie de Bamako portant sur les enfants âgés de 0-15 ans, atteints de dermatoses infectieuses du 01 Décembre 2015 au 30 Mai 2016. Et l’inclusion selon le consentement libre et éclairé des parents et ou des tuteurs.
        Résultats :
        Nous avons colligé 756 patients sur un total de 2155 consultations soit une proportion de 35 %.
        Le sexe ratio était de 1,4 et les enfants de 0-5 étaient les plus concernés avec 40,4%.
        Selon les signes fonctionnels, le prurit était présent chez 69,2% des patients, la douleur n’a existé que dans 15,4%. Selon les lésions élémentaires, la lésion la plus observée était la macule 25, 0%, puis la vésicule 14,7%, et la pustule 12,8%. Selon le siège des lésions, le cuir chevelu et le visage étaient les sièges de prédilection de différentes dermatoses. Parmi les dermatoses diagnostiquées, les mycoses occupent le premier rang 40,4 %. Les infections bactériennes venaient ensuite avec 30,1 %, constituées essentiellement de l'impétigo et des folliculites chez les nourrissons et les enfants d'âge scolaire. Exceptionnellement un cas de lèpre et érysipèle notés. Les dermatoses parasitaires suivaient avec 19,9 % dont la gale seule (80,6 %).
        Nous avons enfin observé 9,6 % de dermatoses virales avec prédominance du molluscum contagiosum (57,1%), suivi de varicelle (21,4%) et des verrues planes (14,3%).

        Conclusion : les dermatoses infectieuses sont l’une des premières causes de consultation de l’enfant au service de dermatologie. Malgré le caractère banal de la plupart de ces infections cutanées, leur prise en charge précoce et adaptée permet d’éviter les complications qui peuvent être graves

        Mots-clés : dermatose infectieuse, enfant,Bamako

        Speaker: Dr amadou dicko (cnam)
      • 10:37
        DERMATOSES INFECTIEUSES CHEZ LES ENFANTS DANS LE DISTRICT SANITAIRE D'ABIDJAN-NORD/ COTE D'IVOIRE 7m

        Introduction
        Les infections cutanées constituent un problème de santé publique en Afrique subsaharienne, principalement dans les communautés défavorisées avec des conditions environnementales et socio-économiques défectueuses. Ces infections sont principalement de causées bactériennes, fongiques, parasitaires ou virales. Les enfants dont l’hygiène corporelle est négligée sont particulièrement exposés.
        Objectif : déterminer la prévalence des infections cutanées chez les enfants dans un centre de santé communautaire d’Abidjan-Nord.
        Matériel et méthodes
        Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive de tous les cas d’infections cutanées chez les enfants de 1 à 15 ans reçus dans un centre de soins de santé communautaire du nord d’Abidjan-nord sur durée de 05 ans.

        Résultats
        Nous avons enregistré 1902 cas de dermatoses sur 7920 enfants reçus en consultation du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2017, dont 1068 dermatoses infectieuses soit 56,15%. La majorité des enfants étaient des filles, avec un sex-ratio de 0,68.L'âge moyen était de 4,8 ± 1,5 ans.
        Les infections cutanées Bactériennes étaient les plus observées (67,51%). Nous n'avons noté que 4,9% des infections virales. Les cinq infections cutanées courantes observées dans notre série étaient la folliculite, l’impétigo, la gale, l'ecthyma et les dermatophytoses. Les infections bactériennes étaient courantes chez les enfants de niveau préscolaire et ceux du primaire. Les dermatoses parasitaires ont principalement été observées chez les nourrissons et les enfants d'âge préscolaire. Par ailleurs, les infections fongiques cutanées étaient courantes chez les adolescents.
        Conclusion
        Les infections cutanées étant principalement favorisées par un statut socio-économique médiocre et un faible niveau d'éducation. Ainsi, les stratégies de prévention devraient être basées sur la sensibilisation de la population et la formation des agents de la santé.
        Mots clés : Infections cutanées, enfants, communauté, centre de santé.

        Speaker: Dr Ange-Sylvain ALLOU
      • 10:44
        L’efficacité de l’albendazole topique à 5% dans le traitement de la larva migrans cutanée : étude ouverte sur 150 cas. 7m

        La larva migrans cutanée est une dermatose parasitaire bénigne, mais a l’origine d’un préjudice fonctionnel sévère. Le but de ce travail était dévaluer l’efficacité de l’albendazole topique 5% dans le traitement de la larva migrans cutanée en milieu dermatologique à Bamako. Méthodes : - Nous avons mené un essai thérapeutique ouvert sur 150 cas de larva migrans cutanée pendant 18 mois. Tous patients présentant de dermite rampante ou serpigineuse mobile d’un jour à l’autre, et/ou des papules folliculaires prurigineuses associées à un ou plusieurs sillons étaient inclus. Ils étaient traités par l’albendazole topique 5% et vus au contrôle chaque semaine pendant un mois. Résultats : - Au total 150 cas étaient inclus soit une fréquence de 0,71%; 97 hommes et 53 femmes, leur âge moyen était de 11 ans ±10 ans. Ils étaient vus entre juin et Janvier. Les facteurs retrouvés étaient le jeu sur le sable et la marche à pied nu. La durée moyenne d’évolution était de 13 jours (2 -45 jours), le prurit était présent chez 84%. Les signes cliniques retrouvés étaient : le sillon serpigineux 149 cas sur 150, la papule folliculaire chez 28 cas sur 150, l’eczématisation chez 15 cas et une impétiginisation chez 44patients. Les lésions siégeaient aux pieds chez 41,8% et aux fesses chez 35,9%.
        Après un mois de suivi, 112 patients/150 (81,33%) étaient guéris et 28 patients/150 (18,67) étaient stationnaires.
        Conclusion : - Cette étude montre de plus, l’efficacité de l’albendazole topique à 5% dans le traitement de larva migrans cutanée en particulier la forme non folliculaire, la prévention passe par des mesures individuelles essentiellement basée sur la protection corporelle.
        Mots clés: Larva migrans, efficacité, albendazole topique 5%, traitement

        Speakers: Dr Bekaye TRAORE, Dr Yamoussa Karabinta
      • 10:51
        La dépigmentation cutanée volontaire chez les adolescents à peaux foncées : résultats d’une enquête CAP à ABIDJAN (Côte d’Ivoire) 7m

        Introduction : La dépigmentation cutanée volontaire (DCV) est une pratique par laquelle une personne de sa propre initiative s’emploie à diminuer la pigmentation physiologique de sa peau. Cette pratique est répandue dans les populations noires d’Afrique sub-saharienne notamment la population féminine. La prévalence est de 25% à Bamako au Mali, 67% à Dakar au Sénégal et 53% à Abidjan en Côte D’Ivoire. La DCV est observée de plus en plus chez une population plus jeune, les adolescents. Cette étude a été menée dans le but de déterminer les connaissances, attitudes et modalités pratiques de la DCV chez les adolescents en vue de prévenir cette pratique au sein de cette population.
        Matériels et méthodes : Notre étude était une enquête CAP (Connaissances Attitudes et Pratiques), de type transversale. Elle s’est déroulée sur une période de 7 jours dans un lycée d’Abidjan. La population d’étude était constituée d’élèves. Etait inclus tout adolescent âgé de 13 à 18 ans, élève au collège ou au lycée et suivant activement les cours. Des questionnaires anonymes ont été remis aux élèves après information et consentement éclairé. Les différents thèmes abordés étaient : les connaissances générales sur la dépigmentation, ses modalités pratiques; les produits utilisés, leurs conséquences néfastes, les motivations de la pratique et les moyens de lutte éventuels souhaités.
        Résultats : 1725 élèves ont été inclus avec une prédominance féminine (60%) et un sex-ratio (H/F) de 0.7. Quatre-vingt-treize pour cent (93,4%) des adolescents avaient déjà entendu parler de la DCV par les réseaux sociaux Facebook et WhatsApp (62%) des cas, la presse écrite (45%) et les amis proches (38%). 83% des adolescents ont défini la DCV comme « une pratique qu’une personne utilise pour éclaircir son teint naturel ». Les filles étaient les plus concernées (96%) par cette pratique. L’eau de javel était le produit le plus utilisé selon 60,7% des filles et 54,9% des garçons, suivie du mercure, de l’hydroquinone et enfin des dermocorticoïdes. La forme galénique la plus utilisée était la pommade (90,8%), suivie des savons (77,3%) et lotions (47,9%). 93,1% des adolescents connaissaient les complications de cette pratique dominées selon eux par les maladies de la peau (64,5%). Les adolescents pratiquant la DCV auraient été motivé par leurs amis proches (58,7%), dans le but de séduire les hommes ou femmes (56,6%) et être à la mode (53,8%). La grande majorité (93%) a reconnu que cette pratique était néfaste et dangereuse et était à éviter (80,5%). 81% des adolescents ont souhaité la tenue de caravane de sensibilisation dans les écoles sur les dangers de la DCV ou de clubs de santé pour lutter contre cette pratique.
        Conclusion : Des campagnes de sensibilisation semblent nécessaires dans les lycées et collèges afin de limiter, voire éradiquer la pratique de la DCV à Abidjan, en inculquant des comportements plus sains dès l’adolescence.
        Mots-clés : Adolescents – Dépigmentation cutanée volontaire – Peau noire.

        Speaker: Dr KOFFI KOUAME PACOME GBANDAMA (Service de Dermatologie-vénérologie, CHU de Treichville, Abidjan, Côte d’Ivoire.)
      • 10:58
        La gale chez les enfants : aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs en Dermatologie à Cotonou (Bénin) 7m

        Introduction : La prévalence et les complications de la gale en font un problème de santé publique dans les régions tropicales, avec un impact important chez les enfants. L’objectif de notre étude était de documenter les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs de la gale pédiatrique.

        Méthodes : Une étude descriptive et rétrospective a été réalisée de janvier 2009 à décembre 2018 dans le service de Dermatologie du Centre National Hospitalier et Universitaire de Cotonou (CNHU-C). Elle a inclus tous les enfants âgés de 0-18 ans chez qui le diagnostic de gale a été retenu sur la base de l’anamnèse et de l’examen physique. Les données socio-démographiques, cliniques et évolutives ont été saisies et analysées avec les logiciels EPI-DATA et ÉPI-INFO7.

        Résultats : La prévalence de la gale était de 2,7% (66/2405) dans la population pédiatrique. L’âge moyen au début des lésions était de 10,9 ans± 5,4 ans. Les adolescents (14-18 ans) prédominaient (26 ; 39,4%) suivis des enfants de moins de 5 ans (16 ; 24,2%). La sex-ratio était de 1,4. Le prurit était signalé chez tous les enfants. L’infection survenait dans 66,6% des cas durant la saison sèche contre 33,3% durant la saison pluvieuse. L’automédication était pratiquée chez 25 enfants (37,9%) avant la consultation. Les lésions élémentaires prédominantes étaient : la papule (50 ; 75,8%), la croûte (37 ; 56,1%), les érosions (31 ; 47%). La vésicule typique était retrouvée chez 7 patients (10,6%). Les mains (37 ; 56,1%), les fesses (26 ; 39,4%), les poignets (24 ; 36,4%), les membres pelviens (23 ; 34,8%) et les organes génitaux externes (21 ; 31,8%) étaient les régions fréquemment atteintes réalisant une atteinte diffuse chez 31 enfants (47%). La récidive (6 ; 9,1%), l’eczématisation et l’impétiginisation (5 ; 7,6%) chacune ainsi que la lichénification (2 ; 3%) étaient les complications observées. Après traitement la guérison était certifiée chez 5 patients, un statu quo chez 2 patients, une amélioration chez 23 patients (34,8%). La majorité, soit 36 enfants (54,5%) était perdue de vue.
        Discussion : La prévalence de la gale pédiatrique en dermatologie à Cotonou pourrait être sous-estimée car les enfants sont souvent pris en charge en pédiatrie ou par des agents de santé de première ligne. L’atteinte élective des adolescents pourrait faire discuter une infection sexuellement transmissible. Malgré que le prurit soit constant, elle se manifestait le plus souvent par des lésions élémentaires peu spécifiques, pouvant induire des difficultés diagnostiques pour l’œil non entrainé. L’automédication qui est une réalité dans nos régions, expose à un retard de consultation, à une atteinte diffuse et aux complications parfois inévitables chez ces enfants. La majorité des enfants était perdue de vue ; ce qui rend difficile l’évaluation du traitement.
        Conclusion : La gale pédiatrique était rare en milieu hospitalier spécialisé à Cotonou. Elle prédominait chez les adolescents de sexe masculin. Sa présentation clinique peu typique pourrait être source d’errance diagnostique. Les données d’évaluation thérapeutique étaient difficiles à établir dans notre contexte.

        Mots clés : gale, prurit, infection sexuellement transmissible, enfants, Bénin

        Speaker: Dr Nina MAFFO KAMGAING (Faculté des Sciences de la Santé, Université d’Abomey-Calavi)
      • 11:05
        LE TABAC, UN FACTEUR ASSOCIE AUX DERMATOSES CHEZ LES OUVRIERS QUI MANIPULENT LE CIMENT AU BURKINA FASO. 7m

        Introduction : Il existe peu de données sur l’association entre la consommation de tabac et l’existence de dermatoses au Burkina Faso. Nous rapportons des résultats d’une analyse de l’association entre la consommation de tabac et la présence de dermatoses chez les ouvriers qui manipulent le ciment au Burkina Faso.
        Méthodologie : Cette analyse a été faite à partir des données d’une enquête transversale descriptive menée chez les ouvriers du Bâtiment et des Travaux Publiques (BTP) des deux principales villes du Burkina. Les données ont été collectées par une interview suivie d’un examen dermatologique. Les mesures d’association ont été faites à l’aide d’une régression logistique. Le seuil d’inclusion des variables dans le modèle était de 30% et le seuil de signification de 5%.
        Résultats : Nous avons inclus 300 ouvriers tous de sexe masculin. Parmi ces ouvriers, 96 (32%) consommaient du tabac. En analyse multivariée, la kératodermie et les intertrigos inter orteil (IIO) étaient associés à la consommation de tabac. Indépendamment du niveau de scolarisation, du poste de travail, de la régularité du contact avec le ciment, de l’utilisation d’équipement de protection individuel (EPI), de la consommation régulière d’alcool et de l’absence d’atopie, le risque de présenter une Kératodermie était plus élevé chez les consommateurs de tabac avec un OR ajusté de 3,2 IC95%= [1,4-7,2] et p=0,004. Par contre, après ajustement sur l’âge, l’ancienneté de contact avec le ciment, l’utilisation d’EPI et la présence d’atopie, les consommateurs de tabac avaient 5 fois moins de risque de présenter un IIO avec un OR ajusté de 0,2 IC95%= [0,08-0,5] et p=0,001.
        Conclusion : Cette étude montre que la consommation de tabac favorise la survenue de kératodermie et diminue la survenue d’IIO. Des études plus approfondies sont nécessaires
        Mots clés : tabac, kératodermie, intertrigo inter orteil

        Speaker: Dr Issouf KONATE (INSSA, Université Nazi BONI et CHU Souro Sanou de Bobo-Dioulasso)
      • 11:12
        Aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs des mycétomes a l’hôpital Institut d’hygiène sociale de Dakar 7m

        Introduction : Les mycétomes sont des pseudotumeurs inflammatoires des tissus mous sous-cutanés et éventuellement osseux. Ils sont le plus souvent polyfistulisés et évoluent sur un mode chronique. C’est une maladie tropicale négligée. Elle est relativement fréquente et sévit en zones tropicales et sub tropicales. Il est responsable d’un préjudice fonctionnel et esthétique important, altérant considérablement la qualité de vie. Sa prise en charge est très difficile, longue et couteuse. Notre objectif était de déterminer les aspects épidémiologiques, cliniques, mycologiques et anatomopathologiques des mycétomes dans un service de dermatologie à Dakar.
        Malades et méthodes : nous avons effectué une étude rétrospective, descriptive, longitudinale au service de dermatologie de l’Institut d’hygiène Sociale du 1er janvier 2008 au 31 mai 2019. Nous avons inclus tout patient quel que soit l’âge et le sexe qui a consulté durant la période d’étude pour un mycétome et chez qui les dossiers médicaux étaient disponibles. Les données ont été analysées avec le logiciel Epi-info 7.
        Résultats : nous avons colligé 61 cas. L’âge de nos patients était compris entre 14 et 85 ans avec une moyenne de 40 ans. Le sex-ratio était de 1,9. La tranche d’âge la plus représentée était comprise entre 20 et 49 ans (65%). Nos patients provenaient du Sénégal, de la Mauritanie, du Mali, du Niger, du Cap Vert, de la Guinée et de la Gambie. Les patients sénégalais venaient du nord dans 23% et du centre dans 33%. Ils étaient pour la plupart des cultivateurs (18%) et éleveurs (16%). La durée moyenne d’évolution était de 10,16 ans. Les mycétomes étaient localisés principalement aux pieds dans 61% des cas. Les agents fongiques étaient majoritaires avec 41% contre 23% actinomycosiques. Madurella mycetomatis et Actinomadura pelletieri étaient les principaux agents identifiés. Les mycétomes à grains noirs étaient retrouvés chez les patients originaires du Nord du Sénégal et les mycétomes à grains rouges chez ceux originaires du centre du Sénégal. La forme inflammatoire était prédominante dans 69% des cas. Le diagnostic repose sur l’identification du germe à la mycologie ou à l’histologie. L’atteinte osseuse était retrouvée dans 31% des cas. Les traitements utilisés étaient : le cotrimoxazole, la terbinafine associe ou non a la chirurgie. L’évolution était marquée par 18 % de guérison, 5% de décès, 51% de perdus de vu. Ces derniers, présentaient des mycétomes fongiques.
        Conclusion : le mycétome est une maladie d’évolution chronique. Sa prise en charge est difficile, couteuse, longue et souvent décevante surtout dans les formes fongiques comme en atteste le taux important de perdu de vue. Nous insistons sur la prévention mais également sur le développement de test diagnostic de pointe pour éviter le retard diagnostic.

        Speakers: Dr Mame Tene Ndiaye Diop (Hopital Institut d'Hygiene sociale de Dakar), Dr Assane Diop (Hopital Institut d'Hygiene sociale de Dakar), Dr Astou Diouf (Hopital Institut d'Hygiene sociale de Dakar)
    • 11:30 12:30
      Dermatoses endémiques tropicales: SS2 : Dermatoses endémiques Tropicales 1 : Mycobacterioses 2 Salle 1

      Salle 1

    • 11:30 12:30
      Dermatoses endémiques tropicales: SS4 : Dermatoses endémiques Tropicales 3 Salle 2

      Salle 2

    • 13:00 14:00
      PAUSE DEJEUNER 1h
    • 14:00 15:00
      Dermatoses endémiques tropicales: SS5 : Dermatoses endémique tropicales 4 Salle 1

      Salle 1

    • 14:00 15:00
      Peau et IST/VIH et pathologies tumorales: SS7 Salle 2

      Salle 2

    • 15:00 16:00
      Dermatoses endémiques tropicales: SS6 : Dermohypodermites Bactériennes Salle 1

      Salle 1

    • 15:00 16:00
      E-dermatologie et problématique de l’accès aux soins dermatologiques en Afrique: ss8 Salle 2

      Salle 2

    • 16:30 17:30
      Cérémonie d’ouverture du Congrès par le Ministre de la Santé et des affaires sociales
    • 17:30 19:00
      Cocktail de bienvenue
    • 08:30 10:00
      Conférences
    • 10:00 10:30
      PAUSE CAFE 30m
    • 10:30 12:00
      Dermatoses endémiques tropicales: SS10 : Dermatoses iummuno-allergiques 2 Salle 2

      Salle 2

    • 10:30 12:00
      Dermatoses endémiques tropicales: SS9 : Dermatoses immuno-allergiques 1 Salle 1

      Salle 1

    • 12:00 13:00
      Conférences: SS7 : Symposium Laboratoire Pierre Fabre Salle 1

      Salle 1

    • 13:00 14:00
      PAUSE DEJEUNER 1h
    • 14:00 15:30
      Dermatoses endémiques tropicales: SS11 : Génodermatoses 1 Salle 1

      Salle 1

    • 15:30 16:00
      Remise des prix et cérémonie de clôture du congrès
    • 16:00 18:00
      Assemblée Générale SODAF
    • 08:30 16:00
      Programme culturel