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Description
ANOMALIES UNGUEALES ET VIH: PROFILS EPIDEMIOLOGIQUES ET CLINIQUES ET FACTEURS FAVORISANTS AT THE FRIENDS OF AFRICA HEALTH CENTER IN BANGUI, REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
Nail anomalies and hiv: epidemiological and clinical profiles and favoring factors at the center of the ngo amis d'afrique de bangui, central african republic
Kobangué L1, Dadet E1, LénguébangaGabouga F2, Guérévicko O1, Grésenguet G3.
1.Service de Dermatologie-Vénérologie du CNHU de Bangui; 2.Service de Dermatologie-Vénérologie de l'Hôpital Communautaire de Bangui; 3.Département de Santé Publique de la Faculté des Sciences de la Santé de l'Université de Bangui.
Remerciement: ONG Japonaise Amis d'Afrique à Bangui, pour l’autorisation de recherche dans le Centre.
Correspondance: Pr Ag. Léon Kobangué; Tél: (236)75505888; Email:kobangleon@yahoo.fr
RESUME
Introduction : Les anomalies unguéales résultent des causes diverses chez les personnes vivant avec le VIH, surtout infectieuses, inflammatoires, tumorales et secondaires aux ARV. Ces anomalies courantes et cosmopolites ne sont plus considérées comme un problème d’esthétique, mais aussi comme un problème de santé avec des conséquences sur l'aspect physique, fonctionnel, psychique, social et émotionnel. L'objectif était d'étudier le profil épidémiologique des patients et de rechercher les facteurs associés aux atteintes unguéales chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH).
Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective transversale a visée analytique, sur une période de 10 mois. La population d'étude était constituée des PVVIH des deux sexes et âgées de plus de 15 ans, consultées au Centre de santé Amis d'Afrique de Bangui.
Résultats : Sur les 332 PVVIH enquêtées, 237 présentaient au moins une anomalie unguéale soit une prévalence de 71,4%. La tranche d’âge de 31 à 50 ans (66,9%) était la plus représentée. Les femmes representaient 53,6% . La prévalence augmentait avec la durée de la maladie, la chute du taux de CD4≤200/mm3, la combinaison AZT+3TC+NVP. Les ongles des doigts étaient les plus touchés (57,4%). Les onychopathies myco-bactériennes (48,1%) étaient suivies par les dyschromies unguéales (26,2%) et les onychopathies médicamenteuses ou rétrovirales (21,5%). Les tumeurs unguéales étaient peu représentées (4,2%). Les lésions étaient associées dans 2 ,1%.
Conclusion : La prévalence des anomalies unguéales est très élevée chez les PVVIH à Bangui avec des liens entre celles-ci et la durée de la maladie, le degré d'immunodépression et certains ARV. Le dépistage et le traitement précoces en évitant les protocoles favorisant pourraient éviter ces anomalies stigmatisantes.
Mots clés : Anomalies unguéales, VIH, Amis d’Afrique, Bangui.
ABSTRACT
Introduction: Nail defects result from various causes in people living with HIV, especially infectious, inflammatory, tumor and secondary to ARVs. These common and cosmopolitan anomalies are no longer considered as a problem of aesthetics, but also as a health problem with consequences on the physical, functional, psychic, social and emotional aspects. The objective was to study the epidemiological profile of patients and to investigate factors associated with nail attacks in people living with HIV (PLHIV)
Patients and methods: This was a prospective cross-sectional study with an analytical focus over a period of 10 months. The study population consisted of PLHIV of both sexes over the age of 15, consulted at the Friends of Africa Health Center in Bangui.
Results: Of the 332 PLWHIV surveyed, 237 had at least one nail anomaly, a prevalence of 71.4%. The age group of 31 to 50 years (66.9%) was the most represented. Women accounted for 53.6%. The prevalence increased with the duration of the disease, the fall in the rate of CD4 ≤200 / mm3, the combination AZT + 3TC + NVP. Fingernails were the most affected (57.4%). Mycobacterial onychopathies (48.1%) were followed by nail dyschromia (26.2%) and medicated or retroviral onychopathies (21.5%). Ungual tumors were poorly represented (4.2%). Lesions were associated in 2, 1%.
Lesions were associated in 2, 1%.
Conclusion: The prevalence of nail anomalies is very high in PHAs in Bangui with links between them and the duration of the disease, the degree of immunosuppression and some ARVs. Early detection and treatment by avoiding favorable protocols could avoid these stigmatizing abnormalities.
Key words: Nail defects, HIV, Epidemiology, clinical aspects, Friends of Africa, Bangui.
