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Description
INTRODUCTION
L’épilepsie : affections neurologiques chroniques, problème majeur de santé publique.
La médecine traditionnelle : réservoir de connaissances, de philosophie et de cosmogonie, elle offre des possibilités de traitements efficaces.
La médecine traditionnelle pourrait être un moyen pour prendre en charge certains patients épileptiques.
Objectif général
Etudier l’activité antiépileptique in vivo et in vitro de Pteleopsis suberosa.
Déterminer le taux de fixation des extraits sur le complexe de récepteur GABAA- benzodiazépine.
METHODOLOGIE
Étude expérimentale
-Utilisation de souris et des composés gabaergiques pour le test in vitro
- induction des crises convulsives par l’électrochoc et à des substances chimiques telles que le Penthylenetetrazol (PTZ), la strychnine.
L’effet convulsivant a été exprimé en temps de latence, en nombres de convulsions des groupes traités contre les crises par rapport au groupe témoin.
RESULTAT
Tableau 1 : Activité anti-convulsivante des extraits aqueux des écorces de racine et de tronc de Pteleopsis suberosa : temps de latence ; nombre de convulsions
Lots (mg/kg) Temps de latence en min Nombre de Convulsions (NC) ± DS
Témoin 25 2,40±0,89 63,20±18,00
PSER 100 1,6±0,54 (-50,00%) 34,60±5,41 *
PSER 200 2,22±0,83 (-09,05%) NS 46,40 ±10,33
PSET 100 3,80±0,83 (+36,84%) ** 35,80±3,63 *
PSET 200 2,80±0,83 (+14,29%) 48,40 ±19,26
Phénobarbital Diazépam 30 50 4,60±0,54(+47,83%) ** 23±1,22*
Diazépam 30 30,00±00 (+100,00%) ** 00±00 **
NC = Nombre de convulsions : DS : Déviation standard
** P< 0,01 rapport au témoin ; P<0,5 rapport au témoin ER= écorce de racine, ET= écorce de tronc
Pour nos deux (02) extraits à la dose de 100mg/kg nous avons observé une réduction significative du nombre de convulsions.
COMMENTAIRES
une diminution du temps de latence pour les extraits des écorces de racine de P.suberosa à la dose de 100mg/kg par rapport au témoin pourrait être du au phénomène d’absorption, l’extrait ayant une absorption lente va avoir un effet retardé, aussi cet extrait pourrait être administré pour prévenir les crises et non pour les contrôler. la diminution de l’effet avec l’augmentation de la dose de l’extrait pourrait s’expliquer par une cinétique pharmacologique non linéaire des substances actives contenues dans les extraits ce qui entrainerait une saturabilité des transporteurs. Ce phénomène s’observe chez certains antiépileptiques comme la phénytoïne.
L’effet anticonvulsivant des extraits de P.suberosa, pourrait se justifier d’une part par leur richesse en flavonoïdes.
CONCLUSION
Ces plantes possèdent des vertus pouvant justifier leur utilisation pour le traitement des crises convulsives.
Mots clés : épilepsie, crise, Pharmacopée
